INCOFER et la culture ferroviaire au Costa Rica

INCOFER : gardien du patrimoine ferroviaire
Créé par la loi n° 7001 du 19 septembre 1985, l’INCOFER est un établissement public doté d’une autonomie administrative et d’un patrimoine propre, chargé de préserver et de développer le réseau ferroviaire national. Cependant, l’histoire du chemin de fer costaricien n’a pas été sans difficultés.
Pendant la période 1990-1995, le pays a connu une grave crise économique qui a conduit à la « fermeture technique » des services ferroviaires, en vertu de l’accord SCD-106-95 du 28 juin 1995, sous l’administration du président José María Figueres Olsen. Ce fut une période de silence sur les rails, où seuls quelques travailleurs sont restés pour protéger les actifs ferroviaires.



Trois ans plus tard, le décret n° 035 du 9 septembre 1998, promulgué par le gouvernement de Miguel Ángel Rodríguez Echeverría, marqua un nouveau départ : la reprise de l’activité ferroviaire pour le transport de personnes et de marchandises, d’abord dans la région atlantique, puis progressivement dans le reste du pays.
Le train costaricien
Le 7 juin 2016, l’Assemblée législative a approuvé la loi visant à renforcer l’INCOFER et à promouvoir le train électrique interurbain de la grande région métropolitaine, une étape importante qui a réaffirmé l’importance du transport ferroviaire dans l’économie nationale. Cette législation a modifié l’article 3 de la loi 7001, fixant comme objectif central le renforcement de l’économie du pays grâce à la gestion d’un système ferroviaire moderne pour le transport de passagers et de marchandises, ainsi qu’au développement de projets connexes en matière d’infrastructures et d’investissements.



Grâce à ces efforts, l’INCOFER a réactivé des itinéraires clés tels que San José–Heredia, Pavas–Curridabat, San Antonio de Belén, Cartago et Alajuela–Heredia, en plus du service touristique à Limón, consolidant ainsi la renaissance du train en tant que symbole de mobilité durable et de patrimoine culturel.
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