Anniversaire du musée Rafael Angel Calderón Guardia

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Publié le 15 juin 2022

Ce 18 juin est l’anniversaire du musée Rafael Angel Calderón Guardia au Costa Rica.

Le Musée

Le musée Rafael Ángel Calderón Guardia a été créé le 18 juin 1991 par le décret 20499-C avec pour mission de « récupérer, conserver et diffuser l’héritage social, historique et politique de la Réforme sociale promue par l’ancien président de la République pendant son administration 1940-1944 ».

Le musée Rafael Angel Calderón Guardia commémore la mise en œuvre des réformes sociales, entre 1940 et 1944, grâce à ce président. Le musée Rafael Angel Calderón Guardia dispose également d’une salle d’exposition d’arts visuels, d’un auditorium et d’un programme de décentralisation qui lui permet d’atteindre les communautés situées en dehors de la grande région métropolitaine.

president-rafael-angle-calderon-guardia-sensorial-sunsets — Rafael Angel Calderón Guardia – Président 1940-1944

Qui était le Dr. Rafael Angel Calderon Guardia ?

Surnommé « el doctorcito » et le grand réformateur du Costa Rica, Calderón a été président du Costa Rica entre 1940 et 1944. Héros national, il est considéré comme l’un des fondateurs du Costa Rica social que nous connaissons aujourd’hui. Influencé par ses études en Europe, il promulgue les garanties sociales, le code du travail, fonde la caisse de sécurité sociale du Costa Rica et l’université du Costa Rica.

Malgré son idéologie de centre-droit (christianisme social), il s’est étonnamment allié à l’Église catholique et au parti communiste pour faire passer d’importantes réformes sociales et du travail. Il est également connu pour avoir été l’un des personnages clés de la célèbre guerre civile de 1948. Le médecin était à nouveau candidat, et les élections se sont déroulées dans une atmosphère tendue en raison d’insinuations de fraude électorale. Calderón a ensuite annulé les élections. Cela a déclenché la colère de l’opposition dirigée par José Figueres Ferrer, et une guerre qui allait culminer avec la prise du pouvoir par Figueres. Calderón, alors considéré comme un traître, est contraint de s’exiler au Nicaragua puis au Mexique. En 1949 et 1955, il tente de reprendre le pouvoir par la force mais échoue.

Ironiquement, Figueres, au lieu de défaire l’œuvre sociale de son adversaire, a consolidé et développé ces réformes et a supprimé l’armée. En conséquence, le Costa Rica est reconnu comme l’un des pays les plus stables du monde sur le plan démocratique.

Auteure: M. Barrantes pour Sensorial Sunsets