Curridabat : « ciudad dulce » et ses pollinisateurs
Curridabat, au Costa Rica, dans le cadre de son projet « Ciudad dulce » (Ville douce), a accordé la citoyenneté costaricienne à ses pollinisateurs.
Le canton de Curridabat est situé au nord de la province de San José, au Costa Rica. Il compte actuellement 77 000 habitants, ce qui en fait le 27e canton le plus peuplé du pays.
Le fait d’être l’un des cantons les plus peuplés du Costa Rica a Curridabat à envisager de nouveaux modes de vie et d’organisation. C’est ainsi qu’est né le projet « Ciudad dulce ».
Curridabat, la ciudad dulce
L’Amérique latine a adopté des modèles de développement urbain pas adaptés et ne correspondants pas à sa réalité sociale et géographique ni à ses besoins.
Tous ces modèles traditionnels sont restés à la traîne face aux défis mondiaux tels que le changement climatique, l’inégalité, la sécurité humaine, le fossé technologique et la connectivité, etc.
C’est pourquoi la municipalité a décidé d’adopter un modèle de développement qui intègre les besoins de chaque être vivant et des éléments impliqués dans l’écosystème urbain. La prise en compte des besoins des organismes interdépendants permet de garantir la protection des ressources qui rendent possible le bien-être général.
Ainsi, le nouveau modèle intégré tente d’éliminer l’antagonisme entre la ville et la nature afin de parvenir à un équilibre écosystémique. En assurant les conditions de base pour que les ressources naturelles se développent, les êtres vivants qui habitent cet écosystème se développeront également.
Telle est la vision du projet « Ciudad dulce » : améliorer la résilience de Curridabat, en prêtant attention à tous les membres de la communauté, y compris la nature et les éléments marginalisés laissés pour compte par les modèles de développement traditionnels.
Pollinisateurs
Ainsi, les pollinisateurs (abeilles, papillons, colibris), les plantes et autres organismes apparentés sont reconnus comme des catalyseurs des processus écosystémiques qui assurent le bien-être de tous.
En protégeant les organismes pollinisateurs et en les considérant comme des agents de prospérité, on favorise un effet expansif d’impacts positifs sur les membres de la communauté et sur la ville.
C’est pourquoi Curridabat est devenue une ville sensible, capable de comprendre ses membres et son environnement.
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