Les piñatas sont une ancienne tradition venue de Chine où elles sont utilisées pour le Nouvel An : en forme d’animaux, remplies de graines et enveloppées dans du papier coloré. Marco Polo, le grand explorateur, a transposé cette tradition en Italie. De là, elle est passée en Espagne et, avec l’arrivée des colonisateurs au XVIe siècle, la piñata est arrivée en Amérique. Les piñatas les plus connues sont celles du Mexique, mais on les trouve également en Amérique centrale et dans d’autres pays d’Amérique du Sud.

Les piñatas au Costa Rica

Au Costa Rica, elles sont généralement en carton, décorées de couleurs vives pour correspondre au thème de la fête, qu’il s’agisse de super-héros, de princesses ou de tout autre motif créatif ; elles sont remplies de bonbons, de chocolats, de petits jouets, de confettis et – pour ceux qui veulent faire une blague – de farine.

La piñata est attachée à l’extrémité d’une poulie fixe simple qui est contrôlée par un adulte. Les enfants essaient à tour de rôle de faire éclater la piñata avec un bâton, qui est généralement le bâton en bois d’un vieux balai, qui a peut-être été coupé. L’adulte ajuste la hauteur de la piñata en relâchant ou en soulevant le fil pour que tous les enfants invités à la fête puissent essayer de la faire éclater. Lorsque la piñata éclate, elle laisse tomber son contenu et les participants se précipitent pour ramasser le plus de bonbons possible. Bien que la tradition soit tombée en désuétude, elles sont encore utilisées notamment lors des fêtes d’anniversaire, en particulier pour les enfants, même s’il se trouve toujours un adulte ayant l’âme d’un enfant pour casser une piñata le jour de son anniversaire.

photo: Instituto Cervantes

Exposition de piñatas au Musée d’art contemporain et de design

À partir du 25 août, au Musée d’art contemporain et de design, l’exposition « Qui casse les piñatas ? Cette exposition vise à réfléchir à cette tradition séculaire, non seulement comme élément festif, mais aussi comme reflet de la société et comme forme d’expression artistique.

Manuel Rojas, Lizeth Brenes, Ana Miranda et Silvia Torres participent à l’exposition. En outre, des vidéos et des installations d’artistes internationaux tels que María Camba (Espagne), Sarah Clift (Royaume-Uni), Diana Benavidez (Mexique/USA) et Susana Sánchez (Costa Rica) sont présentées.

L’exposition est ouverte au grand public et sera présentée jusqu’au 11 février à la CCAM.

Auteur : M. Barrantes pour Sensorial Sunsets

Sources

https://www.madc.cr/es/expo/quienes-rompen-las-pinatas